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Actu sports 7/7

9 décembre 2013

Quicksilver Pro WCT Homme Dates: Du 02/03/2013 au

Quicksilver Pro WCT Homme

  • Dates: Du 02/03/2013 au 13/03/2013

 

Finale
Kelly Slater (USA) 18.56 bat Joel Parkinson (AUS) 17.47
Demi-finale
Série 1: Joel Parkinson (AUS) 18.17 bat Michel Bourez (PYF) 15.80
Série 2: Kelly Slater (USA) 19.37 bat Mick Fanning (AUS) 18.60
Quarts de Finale
Série 1: Michel Bourez (PYF) 10.67 bat Taj Burrow (AUS) 9.77
Série 2: Joel Parkinson (AUS) 18.27 bat Julian Wilson (AUS) 8.80
Série 3: Kelly Slater (USA) 18.03 bat Bede Durbidge (AUS) 10.40
Série 4: Mick Fanning (AUS) 16.00 bat Matt Wilkinson (AUS) 10.00
Huitièmes de Finale
Série 1: Taj Burrow (AUS) 18.06 bat Jeremy Flores (FRA) 13.83 et Adam Melling (AUS) 10.07
Série 2: Julian Wilson (AUS) 16.60 bat Joel Parkinson (AUS) 16.53 et Michel Bourez (PYF) 15.13
Série 3: Kelly Slater (USA) 18.27 bat Bede Durbidge (AUS) 16.60 et Matt Wilkinson (AUS) 16.44
Série 4: Mick Fanning (AUS) 15.40 bat Travis Logie (ZAF) 13.60 et Brett Simpson (USA) 8.23

Repêchages:
Série 1: Michel Bourez (PYF) 17.10 bat Jeremy Flores (FRA) 13.33
Série 2: Joel Parkinson (AUS) 13.83 bat Adam Melling (AUS) 11.83
Série 3: Bede Durbidge (AUS) 11.67 bat Brett Simpson (USA) 11.00
Série 4: Matt Wilkinson (AUS) 13.67 bat Travis Logie (ZAF) 9.24
Troisième tour
Série 1: Adam Melling (AUS) bat par forfait John John Florence (HAW)
Série 2: Jeremy Flores (FRA) 15.50 bat Kai Otton (AUS) 13.13
Série 3: Taj Burrow (AUS) 14.66 bat Filipe Toledo (BRA) 13.43
Série 4: Julian Wilson (AUS) 13.80 bat Sebastian Zietz (HAW) 12.27
Série 5: Michel Bourez (PYF) 17.90 bat Alejo Muniz (BRA) 17.57
Série 6: Joel Parkinson (AUS) 16.04 bat Dane Reynolds (USA) 14.77
Série 7: Kelly Slater (USA) 15.23 bat Dusty Payne (HAW) 13.34
Série 8: Bede Durbidge (AUS) 15.00 bat C.J. Hobgood (USA) 12.50
Série 9: Matt Wilkinson (AUS) 12.63 bat Josh Kerr (AUS) 12.37
Série 10: Brett Simpson (USA) 12.16 bat Gabriel Medina (BRA) 9.53
Série 11: Travis Logie (ZAF) 15.44 bat Jordy Smith (ZAF) 15.43
Série 12: Mick Fanning (AUS) 16.67 bat Nat Young (USA) 16.36
Deuxième tour
Série 1: Joel Parkinson (AUS) 17.10 bat Brent Dorrington (AUS) 10.00
Série 2: Dane Reynolds (USA) 16.73 bat Adriano de Souza (BRA) 15.43
Série 3: Taj Burrow (AUS) 16.10 bat Willian Cardoso (BRA) 13.53
Série 4: Josh Kerr (AUS) 12.17 bat Patrick Gudauskas (USA) 12.00
Série 5: Dusty Payne (HAW) 14.44 bat Owen Wright (AUS) 14.43
Série 6: Jeremy Flores (FRA) 15.23 bat Raoni Monteiro (BRA) 11.34
Série 7: C.J. Hobgood (USA) 15.00 bat Tiago Pires (PRT) 13.66
Série 8: Nat Young (USA) 15.50 bat Adrian Buchan (AUS) 12.60
Série 9: Adam Melling (AUS) 15.90 bat Damien Hobgood (USA) 8.80
Série 10: Filipe Toledo (BRA) 13.80 bat Kieren Perrow (AUS) 12.60
Série 11: Kai Otton (AUS) 14.90 bat Glenn Hall (IRL) 11.10
Série 12: Sebastian Zietz (HAW) 16.37 bat Kolohe Andino (USA) 14.93
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9 décembre 2013

Rolland, une descente en or !

 

Rolland, une descente en or !

Marion Rolland est sacrée championne du monde de descente.

Marion Rolland est sacrée championne du monde de descente.

 

Marion Rolland est championne du monde de descente ! La Française a conquis le titre mondial à Schladming ce dimanche devant l’Italienne Nadia Fanchini et l’Allemande Maria Hoefl-Riesch. Une page d’histoire pour la skieuse des Deux Alpes, 47 ans après Marielle Goitschel.

Quel week-end ! Les Bleus volent à Schladming aux championnats du monde où ils comptent déjà trois médailles. Marion Rolland a conquis ce dimanche le titre dans la discipline reine, la descente pour s’offrir la première victoire de sa carrière. Et quelle victoire puisque la skieuse des Deux Alpes n’a pas profité, comme sa dauphine Nadia Fanchini, des interruptions de course dues aux nombreuses chutes ! Son dossard 22 était même un petit handicap que la Française a balayé en découpant littéralement la piste glacée de la Planai où tant de prétendantes ont vu leurs espoirs s’envoler sur les plaques de verglas de la piste autrichienne.

La revanche est sublime, l’exploit majuscule trois ans après une terrible chute dans la descente olympique de Vancouver qui avait fait de la skieuse des Deux Alpes la star des bêtisiers de fin d’année et la malheureuse vedette du web. Au Canada, Rolland avait en plus de souffrir dans sa chair avec une rupture des ligaments du genou, dû endurer ce statut qui promettait de la poursuivre toute sa vie. Désormais, elle pourra présenter sa médaille d’or mondiale, 22 ans après l’argent de Nathalie Bouvier à Saalbach, 11 ans après le titre de Régine Cavagnoud à Sankt Anton mais en Super-G. Elle n’en rejoint qu’une, Marielle Goitschel, dernière Française championne du monde de descente à Portillo en 1966.

Maze à la faute

Deuxième l’an passé des finales de la Coupe du monde sur cette même piste, Rolland en avait gardé une secrète ambition de bouleverser la hiérarchie. Ce dimanche était son jour sur le miroir de Schladming, une piste de la Planai totalement glacée et qui a causé de nombreuses chutes comme celles de Stefanie Moser, Veronique Hronek et Dominique Gisin dès les premiers dossards. Toutes les suivantes se sont cassées les dents sur le chrono de l’Italienne Nadia Fanchini, en bronze en 2009 et auteur d’un bas de parcours stratosphérique.

Fenninger, Gut, Goergl, les favorites passent et trépassent. Même la reine Tina Maze part à la faute à mi-parcours. Trop directe sur un appui, la Slovène voit s’envoler ses trois dixièmes d’avance. Hoefl-Riesch, sacrée en Super-combiné, termine aussi à plus d’une demi-seconde. Fanchini croit savourer un premier titre mondial. Mais Rolland est là pour réciter sa partition. Un ski engagé, une bonne qualité de glisse dans le premier tiers puis une résistance à toute épreuve sur les devers glacés en sont les notes. Au bout d’une dernière ligne droite irrespirable où son avance fond sous le soleil retrouvé, la Française conserve 16 centièmes d’avance et s’offre l’or. Magique ! KO, l’Autriche observe la folle chanson bleue. Un hymne qu’Alexis Pinturault se verrait bien poursuivre lundi en Super-combiné.

9 décembre 2013

Fourcade, c’est lui le patron

 

Fourcade, c’est lui le patron

Fourcade compte déjà trois victoires cette saison. (Reuters)

Fourcade compte déjà trois victoires cette saison. (Reuters)

Martin Fourcade a assommé la poursuite à Hochfilzen ce dimanche pour décrocher son troisième succès cette saison. Le Français conforte sa première place au classement général de la Coupe du monde.

Martin Fourcade est bien au-dessus du lot depuis le début de la saison en Coupe du monde. Impérial à Östersund en Suède le week-end dernier, avec deux victoires, le Français s’est imposé ce dimanche dans l’épreuve de poursuite à Hochfilzen en Autriche. Privé par Lars Berger d’un nouveau succès vendredi dans le sprint, le champion du monde s’est rattrapé de belle manière en assommant ses principaux concurrents. Les Norvégiens Emil Svendsen et Tarjei Boe ont dû se contenter des places d’honneur.

Pour décrocher sa troisième victoire cette saison et son 12e podium d’affilée, record en la matière, Fourcade, parti en deuxième position avec 14 secondes de retard, a aussi bien assuré sur les skis qu’aux tirs, avec un très bon 19/20. Svendsen, Boe et Berger, partis après le Français, ne l’ont jamais revu et Fourcade s’est imposé avec sept secondes de marge sur Svendsen et 17 sur Boe. A noter la présence de deux autres Tricolores dans le top, avec Alexis Bœuf (8e) et Jean-Guillaume-Béatrix (10e).

Au classement général de la Coupe du monde, Fourcade, qui a conforté son dossard jaune de leader, dispose de 91 points d’avance sur Svendsen et 101 points sur Berger. En très grande forme en ce moment, il se présentera donc comme l’immense favori pour les épreuves de sprint et de poursuite la semaine prochaine au Grand Bornand, pour la seule manche française du calendrier.

9 décembre 2013

Monstrueux Tamgho

 

Monstrueux Tamgho 

Teddy Tamgho. (Reuters)

Teddy Tamgho. (Reuters)

Le Français Teddy Tamgho a été sacré ce dimanche après-midi à Moscou champion du monde du triple saut au terme d'un concours magnifique qui l'a vu devenir le troisième homme dans l'histoire à dépasser les 18 mètres (18m04).

La voilà la première médaille d'or remportée par l'équipe de France d’athlétisme aux 14es championnats du monde ! Et de quelle façon Teddy Tamgho est allé la chercher ce dimanche après-midi à Moscou… Magnifique : un bond à plus de 18 mètres. Une marque que le Parisien de 24 ans est seulement le troisième homme à franchir dans l’histoire de l'épreuve. Et il est le premier Français champion du monde en athlé depuis les deux titres gagnés en 2005 par Ladji Doucouré sur le 110 mètres haies et le relais 4x100 mètres.

Sacré champion du monde en salle il y a trois ans à Doha et d'Europe en 2011 chez lui, au Palais omnisports de Paris-Bercy, Tamgho, revenu cette saison après 21 mois d’absence, deux opérations à la cheville droite et des démêlés judiciaires, était déjà heureux d'être parvenu en finale de ce concours. Alors imaginez sa joie de sauter jusqu'à 18,04 mètres à son sixième et dernier essai, alors qu'il était déjà en tête après avoir réalisé 17,68 m, une marque légèrement supérieure aux 17,64 m qui avaient ouvert sa compétition…

Edwards peut trembler

"C'était très, très difficile. Pichardo était dans une grande forme, c'est un jeune qui monte. C'était une très belle finale. J'ai la chance que ce soit moi qui sorte ce saut. Je veux remercier ceux qui m'ont soutenu. Je le dois à tous ces Français qui m'ont soutenu et je les en remercie du fond du cœur", a-t-il déclaré sur France Télévisions. À noter que ses compatriotes Gaëtan Saku Bafuanga Baya (16m79) et Yoann Rapinier (15m17) ont respectivement fini septième et douzième.

Au final, Tamgho a devancé dans cet ordre le Cubain Pedro Pablo Pichardo (17m68) et l'Américain Will Claye (17m52, sa meilleure performance cette année), 22 ans seulement et déjà médaillé de bronze aux JO il y a un an. Et on a comme l'impression que le recordman du monde Jonathan David Edwards (18m29 en 1995 à Göteborg) et le recordman olympique Kenny Harrison (18m09 en 1996 à Atlanta) peuvent trembler très fort... Surtout au vu du troisième saut du Tricolore, mordu d'un rien et qui était allé très, très, très loin dans le bac à sable moscovite !

9 décembre 2013

Contador a un nouveau patron

 

Contador a un nouveau patron

Alberto Contador a un nouveau patron, Oleg Tinkov. (Reuters)

Alberto Contador a un nouveau patron, Oleg Tinkov. (Reuters)

Sans surprise, Oleg Tinkov et Bjarne Riis ont officialisé le rachat de la formation danoise par le milliardaire russe. L’équipe prendra le nom de Tinkoff-Saxo, et Alberto Contador, souvent critiqué par Tinkov dans le passé, en sera bien le leader.

C’est officiel. Ce lundi, Oleg Tinkov et Bjarne Riis, à l’occasion d’une conférence de presse commune organisée à Londres, ont confirmé le rachat de la formation du Danois par l’homme d’affaires russe, pour un montant qui n’a pas été dévoilé mais qui avoisinerait les 6 millions d’euros. La structure portera désormais le nom de Tinkoff Sport, et l’équipe s’appellera en 2014 Tinkoff-Saxo, et évoluera avec un maillot à dominante jaune. Enfin, Tinkoff Credit Systems sera le sponsor de l’équipe pendant trois ans, et Riis en sera le manager durant cette même période.

"Après mûre réflexion, j’ai décidé de vendre Riis Cycling, car j’estime que c’est la meilleure chose à la fois pour l’équipe et pour moi, explique Bjarne Riis dans un communiqué. Avec cet accord, la stabilité à long terme de l’équipe est assurée, et maintenant l’équipe a les finances pour être un acteur majeur du World Tour et avoir de plus hautes ambitions. Deuxièmement, je pourrai me concentrer sur la direction de l’équipe sur le plan sportif, et accorder plus d’intention à la course en elle-même, et à l’entraînement de nos coureurs." Durant la conférence de presse, l’ancien coureur de la Telekom a en outre démenti que l’enquête dont il fait l’objet de la part de la fédération danoise anti-dopage soit à l’origine de la vente de sa structure.

J'ai le meilleur coureur, Alberto Contador

Tinkov, lui, se réjouit de cette prise de pouvoir quasi-totale, après avoir été le sponsor de l’équipe danoise durant 18 mois. "C’est mon argent et ma passion, s’est-il justifié. Enfin, mon rêve devient réalité. J’ai mon équipe de top niveau. J’ai Bjarne, le meilleur directeur sportif, et Alberto (Contador), le meilleur coureur." Cette dernière phrase peut légitimement faire sourire, quand on se souvient des tweets vindicatifs du Russe à l’encontre de Contador, qu’il avait très ouvertement critiqué entre le Tour de France et la Vuelta. Mais la présence du "Pistolero" à cette conférence de presse est un signe fort d’apaisement.

"Oleg et moi avons passé beaucoup de temps ensemble. Ce qui s’est passé durant le Tour de France est désormais derrière nous", a assuré Contador, pour qui l’arrivée aux manettes d’Oleg Tinkoff est "une grande nouvelle pour le cyclisme." Brian Cookson, le nouveau président de l’UCI qui souhaite faire table rase d’un sombre passé, sera-t-il du même avis ? Voilà désormais l’une des plus puissantes formations du peloton dirigée par un ex-dopé notoire, au passé des plus troubles ; emmenée par un ancien vainqueur du Tour déchu pour dopage ; et possédée par un homme d’affaires russe qui, comme le rappellait Cyclingnews, citant Sporten.dk, aurait déclaré ceci à Tyler Hamilton et ses coéquipiers en 2007: "Je m’en fiche de ce que vous faîtes, mais ne vous faîtes pas prendre."

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9 décembre 2013

Bryant confirme son retour Kobe Bryant va pouvoir

 

Bryant confirme son retour

Kobe Bryant va pouvoir enlever son costume. (Reuters)

En attendant Kobe Bryant, qui fera son retour de blessure dimanche face à Toronto, les Lakers ont remporté une dixième victoire cette saison, vendredi, à Sacramento (100-106). Place désormais au retour due la superstar...

La mise en scène est digne du personnage. Victime d’une rupture du tendon d’Achille au mois d’avril dernier, Kobe Bryant a officialisé son retour, vendredi, via une vidéo postée sur sa page Facebook. On peut y voir son maillot, floqué du numéro 24, résister à tous éléments, avant l’annonce de son retour pour dimanche, face aux Raptors: « La Légende continue le 8 décembre ».

En attendant, ses coéquipiers ont dû se coltiner un court voyage à Sacramento, avec un effectif réduit à neuf joueurs valides, en l’absence de Bryant, mais aussi de Steve Nash, Jordan Farmar et Chris Kaman. Pas de quoi démonter les Lakers, menés durant la majeure partie de la rencontre, mais passer devant à deux minutes de la fin, grâce notamment à Jodie Meeks (19 points) et Steve Blake (13 points, 10 rebonds).

Il faudra attacher sa ceinture.
De quoi offrir un dixième succès (100-106) cette saison à la franchise de LA. Pas si catastrophique. "Nous n’avions pas notre superstar, il a fallu beaucoup d’engagement, et partager la balle, estime Meeks, alors que les habitudes devraient désormais changer. Nous sommes désormais prêts à l’aider. C’est un très grand joueur, donc il va revenir et bien jouer tout de suite. Nous n’avons pas de doutes là-dessus. A nous de nous adapter, et de jouer notre rôle de « role-player », et rentrer nos shoots."

La troupe des Lakers est donc prête à de nouveau se mettre sous les ordres de son général. Mais pas question de simplement attendre que le Mamba enfile les perles. "Vous le connaissez. C’est Kobe.Mais il ne pourra pas tout faire, estime Jordan Hill. Nous allons nous battre pour lui, et prendre soin de lui." Pour le moment, les discours sont donc positifs. Le coach, Mike D’Antoni, s’attend lui à un peu plus de turbulences. "Il va falloir se batter comme ce vendredi, face à Sacramento. Il faut aussi que l’on comprenne que ça va bouger, qu’il faudra attacher sa ceinture, et alors on pourra passer ce qui nous attend", conclut le technicien. 

9 décembre 2013

Toujours un monde d'efficacité

 

Toujours un monde d'efficacité

Brice Dulin met fin à 300 minutes d'inefficacité de l'attaque française face aux All Blacks. Un seul essai et c'est bien peu au regard de la domination tricolore.

Brice Dulin met fin à 300 minutes d'inefficacité de l'attaque française face aux All Blacks. Un seul essai et c'est bien peu au regard de la domination tricolore.

Le fossé reste béant entre le froid réalisme comme marque de fabrique des champions du monde néo-zélandais et la débauche d’énergie, si mal récompensée, des Bleus de Saint-André. Et explique en grande partie la nouvelle défaite (19-26) du XV de France face aux All Blacks samedi, au Stade de France. 

"Le problème, c’est que l’investissement de ce groupe mérite plus qu’une autre défaite." Quelques minutes après la quatrième défaite de l’équipe de France en moins de cinq mois face aux All Blacks, concédée ce samedi, au Stade de France (19-26), Philippe Saint-André vit mal de voir les Bleus de Thierry Dusautoir si mal récompensés de la qualité de leur performance en ouverture de cette tournée d’automne. Longtemps, souvent même, les Tricolores ont fait jeu égal, voire même dominé les champions du monde. Les statistiques de la rencontre, largement à la défaveur des Néo-Zélandais, parlent d’elles-mêmes.
Possession du ballon (61 %), occupation territoriale (62 %), qualité de plaquage (92 % contre 82 % pour les All Blacks), discipline (7 pénalités concédées contre 12) : autant de secteurs dans lesquels les Français ont fait la course en tête et pris le meilleur sur Richie McCaw et ses coéquipiers, notamment au cours d’une première période tout à l’avantage, ou presque, des Bleus. Mais un premier acte, où la débauche d’énergie et cet investissement trouveront un bien trop faible écho au tableau d’affichage, où la seule botte de Morgan Parra, défaillante à deux reprises, dont une tout à fait dans ses cordes (37e), saura s’exprimer et répondre au sans faute de Dan Carter.

Il fallait sans doute les All Blacks, un brin indifférents sur ce match, mais toujours capables de changer le plomb en or, pour dominer cette équipe de France inspirée à défaut d’être dotée (encore) de cette capacité à savoir conclure ses actions, si ce n’est sur l’essai de Brice Dulin (69e). Assurément ce qui séparait samedi les deux équipes. "On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. On connaît les Blacks et on sait qu’ils n’ont pas besoin de beaucoup d’occasions pour scorer, constatait le premier Wesley Fofana au micro de France 2. Ils nous ont fait douter quand il fallait, en marquant un essai sur le peu de ballons qu'ils ont pu avoir, et donc ça fait assez mal". Un constat qui perdure dans la bouche de Thierry Dusautoir : "Je pense que ce qui caractérise les All Blacks, c’est leur réalisme, confirme en expert le capitaine tricolore. On ne peut pas espérer qu’ils soient moins bons un jour, et nous on se doit d’être parfaits pour les battre. Et sur deux défaillances, on les a payées de suite. Quand on voit l’essai qu’on marque, qui est construit, après plusieurs temps de jeu, quelque part, c’est frustrant de constater qu’on leur sert ces deux essais, même si sur le second, l’ailier réalise un geste exceptionnel." Une possession minime pour un rendement optimal : un idéal d’efficacité qui continue plus que jamais d’animer les Bleus.   

9 décembre 2013

Ogier a géré

 

Ogier a géré

Les Polo WRC ont le vent en poupe au Pays de Galles.

Les Polo WRC ont le vent en poupe au Pays de Galles.

La hiérarchie du rallye de Grande-Bretagne n’a que peu évolué ce samedi lors de la troisième étape. Crédité de 20"1 d’avance sur son premier poursuivant vendredi soir, Sébastien Ogier a gagné en sept spéciales deux deuxièmes de plus par rapport à Jari-Matti Latvala. Seule la lutte pour la troisième place laisse un semblant de suspense avant les chronos dominicaux.

Tout en contrôle, Sébastien Ogier a parfaitement géré le troisième acte du rallye de Grande-Bretagne ce samedi. Parti ce matin avec 20"1 d’avance sur Jari-Matti Latvala, le Gapençais a porté sa marge de manœuvre à 20"3 à l’issue des sept chronos du jour. Le tout sans forcer au volant de sa Polo, sans même s’offrir une seule spéciale, malgré la pression d’un Finlandais qui lui a pourtant repris 8 secondes dans la seule ES14. En vain.

Serein tout au long de la journée, le nouveau champion du monde des rallyes s’est attelé à tempérer les ardeurs de son coéquipier chez Volkswagen. "Il y a encore une belle bataille avec Jari-Matti qui attaque fort. Ce n’est pas grave si je perds un peu de temps. Je fais juste le boulot sans prendre de risque", confiait-il dans la matinée, avant de confirmer son propos quelques kilomètres plus tard. "Nous sommes dans une position où nous n’avons pas besoin d’attaquer. Il nous suffit de contrôler l’écart."

Sauf mauvaise surprise, Sébastien Ogier a ainsi toutes les chances de signer dimanche sa neuvième victoire de la saison – en 13 manches. Jari-Matti Latvala l’accompagnera à coup sûr sur le podium, avec certainement le Fordiste Thierry Neuville. Ce dernier, s’il s’est adjugé l’ultime scratch de la journée, n’a pas tout à fait verrouillé son podium, donc son rang de vice-champion du monde. La faute notamment à un Andreas Mikkelsen déchainé, qui sur Polo lui aussi a su remporter les deux premières spéciales de la journée, passant dès lors de la sixième à la quatrième position au classement général, aux dépens d’un Evgeny Novikov parti à la faute et d’un Mads Ostberg pas tout à fait lâché encore dans la course au podium. A six chronos du but, le Wallon dispose tout de même de 20 et 27 secondes d’avance sur les deux Norvégiens.

9 décembre 2013

Au revoir Corée, bonjour la Russie !

 

Au revoir Corée, bonjour la Russie !Le Grand Prix de Corée du Sud disparait du calendrier.

Le Grand Prix de Corée du Sud disparait du calendrier.

Le calendrier 2014 de la F1 a été officialisé mercredi. Sotchi accueillera bien le premier Grand Prix de Russie de l’histoire de la F1. La manche en Corée du Sud disparait alors que les candidatures du New Jersey et du Mexique n'ont pas été retenues.

Pas de saison record en 2014 ! La F1 en restera à 19 Grands Prix comme en 2013 alors qu’un record de 22 Grands Prix était pressenti depuis plusieurs mois. La FIA a tranché et a choisi de ne pas retenir les candidatures déposées par le Mexique et le New Jersey. Concernant le rendez-vous mexicain, les doutes sur les fonds disponibles et sur l’avancée des travaux sur le circuit basé dans la banlieue de Mexico ont pesé lourd. L’autodrome des frères Rodriguez, qui a déjà accueilli la F1 dans les années 1960-1970 puis de 1986 à 1992, devait être rénové et avait reçu la visite des officiels en septembre. Insuffisant visiblement pour intégrer le barnum de la Formule 1 dès 2014.

Le New Jersey n’aura pas non plus cette chance alors que les organisateurs tablaient sur l’aspect spectaculaire d’un Grand Prix disputé devant les gratte-ciels de Manhattan. Montréal (le 8 juin) et Austin (le 2 novembre) seront donc les deux seules courses en Amérique du Nord, le Brésil conservant pour sa part sa course prévue le 9 novembre. Interlagos n’accueillera toutefois plus comme cette année le grand final de la saison, réservé à Abu Dhabi le 23 novembre.

Les vraies nouveautés seront pour le 22 juin avec le retour du Grand Prix d’Autriche sur un tracé rénové par Red Bull et le 12 octobre avec le tout premier Grand Prix de Russie de l’histoire. Sotchi en sera le théâtre quelques mois après avoir accueilli les Jeux Olympiques d’Hiver en février. La Russie remplace dans le calendrier la manche en Corée du Sud, jugée peu convaincante par les écuries. Le circuit de Yeongam est en effet très isolé, peu facile d’accès depuis Séoul et les organisateurs n’ont pas réussi à en faire un événement rentable. Trop donc pour Bernie Ecclestone qui avait déjà exclu l’Inde du calendrier provisionnel, également pour des questions financières. Trouveront-ils les arguments pour retrouver leur place en 2015 ?

Le calendrier 2014:

16/03 Grand Prix d’Australie
30/03 Grand Prix de Malaisie
06/04 Grand Prix de Bahreïn
20/04 Grand Prix de Chine
11/05 Grand Prix d’Espagne
25/05 Grand Prix de Monaco
08/06 Grand Prix du Canada
22/06 Grand Prix d’Autriche
06/07 Grand Prix de Grande-Bretagne
20/07 Grand Prix d’Allemagne
27/07 Grand Prix de Hongrie
24/08 Grand Prix de Belgique
07/09 Grand Prix d’Italie
21/09 Grand Prix de Singapour
05/10 Grand Prix du Japon
12/10 Grand Prix de Russie
02/11 Grand Prix des États-Unis
09/11 Grand Prix du Brésil
23/11 Grand Prix d’Abu Dhabi

9 décembre 2013

Nadal, le défi australien

 

Nadal, le défi australien

Nadal a triomphé à l'Open d'Australie en 2009. (Reuters)

Nadal a triomphé à l'Open d'Australie en 2009. (Reuters)

défi, lancé par son oncle et entraîneur Toni Nadal: remporter l’Open d’Australie en janvier prochain pour devenir le deuxième joueur de l’histoire, après Rod Laver, à avoir gagné au moins deux fois tous les titres du Grand Chelem.

Rafael Nadal a déjà tout gagné ou presque. Parmi les sept plus grands titres du tennis masculin (les quatre tournois du Grand Chelem, le Masters, la Coupe Davis et les Jeux Olympiques), l’Espagnol en a remporté six puisque seul le Masters manque à son palmarès. Mais il peut entrer encore un peu plus dans l’histoire. "Le défi de Rafael en 2014 sera de gagner l'Open d'Australie parce qu'il réaliserait alors un nouvel exploit que seul Rod Laver a fait, remporter deux fois les quatre tournois du Grand Chelem", a détaillé son oncle et entraîneur Toni Nadal.

Je sais qu’il est l’un des plus grands joueurs de tous les temps

Huit fois vainqueur à Roland-Garros, deux fois à Wimbledon et deux fois à l’US Open depuis septembre dernier, le Majorquin compte un seul Open d’Australie à son palmarès avec l’édition 2009 remportée contre Roger Federer en finale. Rod Laver, lui, avait réalisé le Grand Chelem, soit les quatre titres majeurs à la suite au cours de la même saison, à deux reprises, en 1962 et 1969.

Toni Nadal a toutefois tenu à replacer son neveu dans l’histoire du tennis en disant qu’il trouvait "outrageux" que l’actuel n°1 mondial, avec 13 titres en Grand Chelem, ait dépassé Björn Borg (11 victoires), un joueur qu’il met sur un piédestal. "Je ne peux pas placer Rafael sur un piédestal parce qu’il fait partie de ma famille, même si je sais qu’il est l’un des plus grands joueurs de tous les temps", a précisé l’entraîneur. Nadal a d’ailleurs été élu mardi plus grand sportif espagnol de tous les temps par le quotidien Marca, devant Miguel Indurain et Pau Gasol.

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